Σάββατο 22 Ιανουαρίου 2011

HERMANN RAUSCHNING:HITLER DEVANT LA REICHSWEHR.


Ce baron Neurath n'appartenait pas à la noblesse d'épée prussienne, si décriée pour son manque de culture. C'était un représentant de l'aristocratie de l'Allemagne du Sud, qui passe pour avoir une certaine teinture de civilisation européenne. Neurath m'avait invité à déjeuner, au printemps de 1934. Me frappant sur l'épaule, avec sa jovialité coutumière, il m'avait dit : « Laissez-les s'user ! Dans cinq ans, personne n'en parlera plus. » Je lui avais fait part de mes réflexions sur la tournure des événements : il me semblait que l'Allemagne courait à la catastrophe. Neurath n'était pas du tout de cet avis. Son tempérament optimiste écartait les obstacles et les objections. Êtait-il vraiment convaincu ? C'est une autre affaire.
La décision qu'on attendait pour cette année 1934 était d'importance : il fallait choisir entre la continuation de la révolution ou la restauration d'un ordre durable. Chacun se recueillait. De quoi s'agissait-il à proprement parler ? Jusqu'à présent, chacun avait voulu interpréter la révolution allemande selon ses propres aspirations politiques. Brusque­ment, il apparaissait, du moins aux esprits réfléchis, que cette révolution allemande était bel et bien une révolution. Mais où menait-elle ? Visiblement à une inimaginable destruction de tout ce qui, auparavant, représentait la base solide de l'ordre politique et social. Pouvait-on continuer ainsi ? Le moment n'était-il pas venu d'en finir, et, même au prix d'un second coup d'État, de chasser les hordes brunes du temple ?
La difficulté était de savoir si l'entreprise réussirait sans guerre civile. L'Allemagne, dans l'état où elle se trouvait, pouvait-elle supporter une guerre civile ? Tandis que les esprits modérés des milieux conservateurs et libéraux et de la bourgeoisie éclairée commençaient à comprendre ce qu'ils avaient fait en appelant Hitler au pouvoir, les ouvriers à peine sortis des organisations marxistes, la masse de la petite classe moyenne, des employés et gagne-petit de toutes sortes étaient, au contraire, totalement acquis au national-socialisme. C'est peut-être en cette année 1934 que le national-socialisme a atteint l'apogée de son prestige auprès des foules. Était-il possible, au moment où le national-socialisme semblait cristalliser les espoirs populaires, d'entre­prendre un coup d'État pour écarter avec la personne d'Hitler des périls que les masses étaient incapables de comprendre ? Je rapporte ici les scrupules qui tourmentaient, en même temps que moi, un grand nombre de patriotes inquiets, provenant de tous les camps politiques. Depuis les premiers jours de 1934, on voyait croître le nombre des gens dont le vœu secret était de rompre, coûte que coûte, cette sorte de charme et d'ensorcellement qui entraînait l'Allema­gne à l'abîme. Mais personne ne découvrait le point de départ, le tremplin d'où faire le saut. C'est alors que la personnalité de Rœhm passa brusquement au premier plan. Mais je dois reprendre d'un peu plus loin l'origine de cette tragédie.
La Reichswehr voyait le danger que lui faisait courir le nouveau nihilisme révolutionnaire. Elle découvrait depuis quelque temps, malheureusement de son point de vue un peu! étroit, l'imminence d'un effondrement de la discipline militaire et l'arrêt possible du réarmement qui avait commencé dans des conditions particulièrement dangereuses. Peut-être, à ce moment, la Reichswehr était-elle prête à tout bousculer.
Je ne connaissais Rœhm qu'assez vaguement. Au printemps de 1933, peu de temps après la prise du pouvoir, Forster m'avait abouché avec lui. Nous avions été lui rendre visite à l'hôtel Fasanenhof, à Charlottenbourg, où Rœhm avait l'habitude de descendre lorsqu'il venait à Berlin. Nous le trouvâmes avec son aide de camp. Leurs chambres communiquaient. Rœhm était mécontent : il n'avait pas réussi à obtenir un poste de ministre. Il voyait toute la révolution nationale-socialiste détournée de son véritable sens. « Nous faisons les rabatteurs pour les généraux », grogna-t-il. Il demanda si Forster ne pourrait intervenir pour lui auprès du Fùhrer. Au train où allaient les choses, toute la révolution nationale-socialiste allait être frustrée de son butin, si les S.A. n'étaient pas mis au premier plan, soit qu'ils fussent constitués en milice privilégiée, soit qu'ils fussent organisés pour fournir obligatoirement les cadres de la nouvelle armée. Quant à lui, il n'avait pas envie de se laisser manœuvrer comme un pantin.
J'avais eu un peu plus tard l'occasion de parler plus longuement avec lui de ce problème de la nouvelle armée dans le nouvel État. Je l'avais rencontré au restaurant Kempinski, dans la Leipzigerstrasse, où il avait coutume de déjeuner. Qui devait commander la force militaire du Reich ? Qui devait même la créer ? Les généraux de la Reichswehr ? ou bien lui, Rœhm, l'homme qui avait à son actif la création même du parti ?
Sa dépravation mise à part, Rœhm avait d'incontestables qualités. Il était liant, sympathique, serviable à ses camarades, avec des dons remarquables d'organisateur et d'animateur. Mais c'était avant tout un type de lansquenet,. =de condottiere. Sa vraie place eût été dans quelque troupe coloniale, le plus loin possible de l'Europe. Dans ses récriminations contre la Reichswher, il se montrait injuste, plein de rancœur. Il souffrait du dédain hautain que lui faisaient sentir les militaires de carrière. Brûlant d'une sorte de fièvre créatrice, convaincu qu'il était appelé à une haute destinée, Rœhm me confia ses visions d'avenir en quelques phrases hachées. Nous étions assis dans la grande salle vitrée. Ses cicatrices rutilaient sous l'effet de l'excitation et du vin qu'il buvait à pleins verres.

— « Adolf est ignoble », tempêta-t-il. « Il nous trahit tous. Il ne fréquente plus que les réactionnaires. Il méprise ses anciens camarades. Le voilà qui prend pour confidents ces généraux de la Prusse orientale. » Il était jaloux et mortifié. « Adolf devient un homme du monde ! Il vient de se commander un habit noir... » Il but un verre d'eau et se montra plus calme. « Ce que je veux, Adolf le sait parfaitement. Je le lui ai assez souvent répété. Je ne veux pas un replâtrage de la vieille armée impériale. Faisons-nous ou non une révolution ? » Il fredonna la Marseillaise : « Allons, enfants de la Patrie ! » Puis il reprit : « Si nous faisons une révolution, il faut que sorte de notre élan quelque chose de nouveau, quelque chose comme la levée en masse de la Révolution française. C'est cela que nous ferons, ou bien nous crèverons. Du nouveau, du nouveau, me comprenez-vous ? Une nouvelle discipline. Un nouveau principe d'organisation. Les généraux sont de vieilles badernes. Assez de leur routine, qu'on les mette au rancard !
» Adolf a été à mon école. C'est de moi qu'il tient tout ce qu'il sait des questions militaires. La guerre n'est pas seulement du maniement d'armes. Ce n'est pas en ressuscitant le grenadier prussien que nous forgerons notre armée révolutionnaire. Mais Adolf est et reste un civil, un barbouilleur, un rêveur. Un petit bourgeois qui veut qu'on lui fiche sa paix viennoise. Ce qui lui plaît, c'est de s'asseoir et de trôner comme le bon Dieu sur sa montagne de Salzberg ! Et nous, pendant ce temps, nous nous tournons les pouces, alors que les doigts nous démangent.
» Croyez-vous que je me contenterai d'être le berger qui traîne un troupeau de vétérans médaillés ? Non, non. Je suis le Scharnhorst de la nouvelle armée. Est-ce que vous ne le voyez pas ? Ne comprenez-vous pas que ce qui doit venir doit être quelque chose de grand et d'inédit ? La souche même doit être révolutionnaire. Il est impossible de greffer sur du bois mort. L'occasion est unique de construire quelque chose d'inouï, quelque chose qui fera sortir le monde de ses gonds.
» Mais Hitler me promène par le bout du nez. Il préfère ne rien brusquer, ne rien risquer. Il attend un miracle du ciel. Ça, c'est de l'Adolf tout pur. Il veut hériter d'une armée toute prête. Il la fera rafistoler par les « hommes du métier ». Rien qu'en entendant ce mot, je vois rouge. Il dit qu'il veut faire une armée nationale-socialiste et il commence par en charger les généraux prussiens. Je me demande alors où on trouvera l'esprit révolutionnaire ! Les généraux de la Reichswehr ! Ce ne sont pas ces types-là qui gagneront la prochaine guerre. Je les mets tous dans le même sac, eux et Adolf. Ils vont me gâter la pièce maîtresse de notre mécanisme, ruiner l'âme même de notre mouvement ! »
Il poursuivit ses invectives contre les officiers prussiens. Aucun d'eux, dit-il, n'avait même flairé le vent. C'étaient des cadets couvés à l'école, ne connaissant rien que leurs vieux cahiers et leurs vieilles casernes. Lui, au contraire, était un révolutionnaire, un rebelle. Il en aurait pleuré. Le restaurant s'était vidé. Son aide de camp l'emmena.

Par la suite, Rœhm ne s'est presque plus jamais trouvé sur mon chemin. Bien qu'il m'eût parlé sous l'influence de l'alcool, ses confidences me révélaient toute la tragédie d'un talent créateur à sa manière, d'un homme qui, tout bien considéré, était honnête, d'un rebelle, comme il disait lui-même, qui, la partie perdue, a su mourir proprement et la tête haute. Quelques mois plus tard, vers la Noël de 1933, il me cassa de mon grade dans les S.S., parce que j'avais signalé, à toutes fins utiles, une grave insubordination commise par un Fùhrer des S.A., au général von Brauchitsch qui commandait alors en Russie Orientale. Je revis Rœhm une seule fois, peu de temps avant son assassinat. Il ne sembla même pas me reconnaître.



Je rapporte tous ces détails parce qu'ils servent de prélude et d'explication à une conversation que j'eus avec Hitler, au mois de février de 1934. J'ai pu alors me rendre compte non seulement de la supériorité d'Hitler sur son entourage, mais encore de la partie dangereuse qu'il se préparait à jouer et qui, à deux doigts de sa chute, allait lui assurer la part du maître dans le commandement de la nouvelle armée, au prix, il est vrai, du sacrifice de son ami. Il avait déjà renié, me sembla-t-il, les idées révolutionnaires de cet ami. Mais ce n'était qu'un abandon provisoire.
A cette époque, tout était encore en plein flottement, Hitler était obligé d'accommoder ses « plans gigantesques » aux conditions difficiles de la politique intérieure et extérieure. Il ne pouvait avancer qu'à tout petits pas; mais il n'en éprouvait que davantage le besoin de se convaincre lui-même de la grandeur de son rôle historique en revenant sans cesse, dans ses conversations, sur ses plans grandioses. Hitler me dit, qu'étant donné les difficultés du moment, il conclurait n'importe quel pacte qui permettrait à l'Allemagne d'entretenir une armée de quatre cent mille ou même de trois cent soixante mille hommes. Il se contenterait alors de former au grand jour les cadres de la future armée nationale et il attendrait la première occasion favorable pour faire, sans risque, un nouveau bond en avant. Hitler insista sur la difficulté de concilier le secret et la cadence rapide du réarmement illicite, car dans ces conditions la qualité devait en souffrir. Il aurait préféré suspendre pour un temps l'effort du réarmement. Il ne pouvait se défendre de l'impression que les généraux responsables se trouvaient débordés et il appréhendait une catastrophe si, pendant la période de transformation de la Reichswehr en armée nationale, la Wehrmarcht était brusquement obligée de défendre l'Allemagne par les armes.
Il avait eu à l'origine, me dit-il, des idées tout à fait différentes. Il aurait voulu mettre immédiatement sur pied une vaste armée populaire et procéder en toute tranquillité, derrière le rideau de cette milice d'apparence inoffensive, à l'instruction graduelle des recrues et des cadres au rythme de l'accroissement du matériel. Mais il avait dû s'incliner devant les avis des généraux et du vieux maréchal Hindenburg, qui s'incrustait dans son privilège de généralissime et prétendait au droit exclusif de décision en tant que seul expert réellement qualifié des choses militaires.
Je lui demandai si ce plan primitif prévoyait l'armement général des S.A. et des S.S. et s'il y avait définitivement renoncé.
— « Ce plan n'existe plus », répondit Hitler. « Dans une affaire de cette importance, l'enthousiasme et la bonne volonté ne suffisent pas. L'armement et l'instruction d'une grande armée constituent une tâche sérieuse et difficile. Je le sais, mes S.A. sont désappointés. Ils m'ont fait des observations que j'ai dû repousser comme injustifiées. Je leur ai demandé comment ils se représentaient les choses. Fallait-il que l'Allemagne se constituât deux armées indépendantes l'une de l'autre ? Deux systèmes sont possibles. Ou bien on choisit le système de la conscription par classes annuelles. Si on l'accepte, il faut s'y tenir et on ne peut plus le modifier arbitrairement. Ou bien on préfère l'armée de métier, sur la base du service volontaire. Mes camarades du parti comprendront eux-mêmes que ce principe, à la rigueur suffisant pour l'Angleterre, ne l'est pas pour nous.
» Comment pourrais-je concilier ces deux principes ? Faudrait-il envisager, pour les membres du parti, le service volontaire et ce qu'on appelait autrefois le système des rengagés, c'est-à-dire un service d'assez longue durée ? Ou bien, tous les membres des S.A. doivent-ils former une élite militaire, une sorte de milice privilégiée? Mais dans ce pas, ils manqueraient aux réserves de l'armée régulière, et tsejje dualité conduirait au pire désordre. Non, les représentations de mes S.A. ne m'ont pas convaincu. J'ai décidé de m'en tenir aux arrangements que j'ai faits et aux engagements que j'ai pris avec Hindenburg et la Reichswehr.



» L'époque des nations armées, poursuivit Hitler, n'est pas révolue. L'Allemagne doit revenir au service militaire obligatoire et instruire aussi vite que possible les classes qui n'ont pas servi de façon à en former les réserves. Bien entendu, avec l'importance croissante des troupes techniques, il faudra envisager un recrutement également croissant de soldats de métier contractant des engagements de longue durée. Mais la sélection de ces troupes de métier ne peut pas être basée sur l'idéologie révolutionnaire ou sur l'affiliation au parti. Elle ne peut se faire que d'après les aptitudes professionnelles. Puis-je sérieusement croire que les hommes des S.A., qui n'ont même pas passé devant les conseils de revision, peuvent me fournir le matériel d'une élite militaire ? Même si je voulais faire un choix dans le choix et couper les S.A. en deux tronçons, milice active et milice de réserve ? »
Je compris parfaitement que ces propos d'Hitler n'étaient que l'écho d'une leçon que lui avaient faite les chefs de la Reichswehr, qui cherchaient à se défendre contre les conceptions de Rœhm.
— « L'esprit révolutionnaire, poursuivit Hitler, dont parlent certains membres du parti, comme s'ils en détenaient le monopole, est effectivement un facteur décisif dont je ne méconnaîtrai jamais l'importance. On ne peut pas reprendre purement et simplement les traditions d'avant-guerre. Du point de vue idéologique, il faut faire quelque chose d'absolument nouveau, et si le haut commandement persiste à s'écarter artificiellement de l'esprit national-socialiste, je ne le supporterai pas et j'interviendrai en temps voulu. Mais il est nécessaire, avant toute autre chose, de résoudre le problème technique. On n'a pas le droit de compliquer. »
Hitler ne pensait plus que je l'écoutais; il se parlait à lui-même : « Il ne faut pas qu'ils soient impatients. En vérité, c'est moi qui devrais l'être. Mais je refoule mon sentiment, je sais contenir mes nerfs. » Il s'extasia devant la grandeur de sa tâche. Il ne fallait pas seulement constituer une armée gigantesque et produire le matériel nécessaire. En vérité, le facteur décisif était l'esprit, l'esprit d'unité qui doit animer le commandement comme la troupe. L'édifice resterait inachevé et s'effondrerait bientôt si l'on ne parvenait pas à insuffler à la nouvelle Wehrmacht l'esprit révolutionnaire. II ne renoncerait donc jamais à modeler la Wehrmacht à l'image du parti lui-même. L'esprit de l'armée devait être la quintessence de l'esprit de la nation. Sur ce point essentiel pas de discussion possible. Il accepterait plutôt une armée techniquement imparfaite qu'une armée techniquement complète, mais privée d'âme et d'élan.
— « Soyez tranquille », continua-t-il, « ce que je considère comme indispensable, je l'obtiendrai lentement, sûrement, par mon obstination et ma patience. Nous verrons qui sera le plus têtu, de moi ou des généraux. Mon véritable programme consiste en ceci : un solide noyau de soldats de métier, sélectionnés et spécialement entraînés, constituent l'armée de choc qui sera composée de vieux militants du parti. Ces troupes de choc incorporeront conformément à notre doctrine l'élite du national-socialisme dans la masse de la Wehrmacht. Cette masse elle-même sera de plus en plus réduite au rôle d'une réserve parfaitement instruite et équipée, mais dont la tâche sera surtout défensive. Je sais que pour en arriver là, j'ai à parcourir un chemin difficile et rempli d'obstacles. Ce chemin, je le suivrai jusqu'au bout, parce que j'ai à créer encore bien d'autres choses à part la Wehrmacht. Mais je ne renoncerai jamais à incorporer l'armée dans l'État national-socialiste, comme son plus fort appui à côté du parti. »
Ce jugement d'Hitler était, en somme, celui d'un chef clairvoyant, modéré, patient et supérieur à sa tâche. Mais Ηitler n'a jamais eu la moindre suite dans les idées. Trpis mois plus tard, on me rapportait des propos qu'il avait tértùf et qui contredisaient formellement ceux que j'avais entendus.




II avait parlé, m'affirmait-on, du danger des « menées réactionnaires », et du danger de « livrer l'armée pieds et poings liés aux généraux ».
Si vraiment Hitler a prononcé de telles paroles, cela prouve qu'il avait, dans l'intervalle, subi l'influence de l'entourage de Rœhm, mais aussi que la situation intérieure s'était dangereusement aggravée. Ainsi on lui avait monté la tête, on l'avait réveillé de sa léthargie.
Un peu plus tard, en effet, à l'occasion d'une nouvelle visite, j'ai entendu Hitler parler de nouveau sur ce même sujet : « C'est une folie, disait-il, de vouloir mener des guerres révolutionnaires avec des troupes réactionnaires. » Il s'était adapté, une fois de plus, à l'attitude de son entourage, il abandonnait ses idées pour se faire l'avocat de celles d'autrui. C'est une tactique qui avait sa prédilection, parce qu'elle lui permettait d'éluder des objections gênantes. « Je refuserai mon approbation au plan du service militaire obligatoire. En l'état actuel des choses, le peuple allemand est hors d'état de satisfaire au recrutement massif, qui compromettrait sa capacité de travail productif. »
Sans une éducation nationale-socialiste préalable, expliqua-t-il, l'armement de tous les Allemands sans distinction était une faute criminelle. Il fallait d'abord créer une armée de métier et, pour cette armée, on ne pouvait envisager que des membres des formations du parti, à l'exclusion de tous autres éléments. Si on lui objectait que ces formations n'auraient pas une instruction suffisante, il répondrait que dans la nouvelle armée l'élan révolutionnaire suppléerait avec avantage au dressage militaire, périmé et défunt.




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